2005-02-21

Vive la France!

For all the stupid shit that Americans give France, I'm always happy when they give it back, and so much more intelligently.

From Le Monde via AmericaBlog.

Les relations ambiguës de Bush avec les journalistes

George W. Bush n'a pas une grande passion pour les journaux et les journalistes. Il se vante de ne lire que les titres et il ne perd pas son temps en conférences de presse. Il est l'un des présidents qui en ont donné le moins, même si depuis sa réélection il multiplie les entretiens.

Lors d'une conférence le 26 janvier, un journaliste s'est fait remarquer en demandant au président comment il pouvait travailler avec des démocrates qui "étaient déconnectés de la réalité".

La question n'a pas effrayé M. Bush, mais des bloggeurs de gauche ont disséqué le curriculum vitae de l'auteur, Jeff Gannon, qui a été contraint de démissionner du site Internet qui l'employait : TalonNews.com. Ce site est l'émanation d'un groupe Gopusa, dont la "mission" est de "répandre le message conservateur dans toute l'Amérique".

Media matters for America et d'autres blogs ont montré que ses articles étaient de la copie de rapports du Parti républicain, que Jeff Gannon n'était pas son vrai nom et qu'il avait été lié à des sites pornographiques.

[...]

Mais la tension et l'incompréhension entre les journalistes et le gouvernement Bush restent vives. Un journaliste du Washington Post avait été chargé de la délicate mission de relater la série de bals organisés pour l'investiture du président, le 20 janvier. Au cœur de l'action, il téléphone au journal pour dicter ses premières impressions, quand une femme se jette sur lui pour lui arracher son portable.

Le malheureux avait commis une faute : il était sorti de l'espace réservé aux journalistes. Au-delà de cette limite, ceux-ci devaient être escortés, "du buffet à la salle de danse et même aux toilettes". Il raconte qu'une personne avec laquelle il parlait s'est figée quand elle a vu qu'il était "accompagné". On ne sait pas si Jeff Gannon, qui a fait de la publicité pour un site d'escort boys, était au bal "accompagné".

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